Moïse dit à Dieu: Voici, je vais trouver les Israélites et je leur dis:
Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers
vous.
Voici ce que tu diras aux Israélites: JE SUIS m'a envoyé vers vous. |
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Dieu dit encore à Moïse: Tu parleras ainsi aux Israélites: YAHVE, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob m'a envoyé vers vous. C'est mon NOM pour toujours, c'est ainsi que l'on M'invoquera de génération en génération. Ex 3, 13-15 |
Je suis El Shaddaï, le Dieu Tout-Puissant, marche en ma Présence et sois parfait.
J'institue mon Alliance entre Moi et toi, et je te multiplierai à l'infini...
Gn 17, 1-2
Tu mettras dans l'Arche le Témoignage (la Loi) que je te donnerai.
C'est là que Je te rencontrerai.
Ex 25, 12.16
Monte vers Moi sur la montagne et demeure là, que Je te donne les Tables de pierre -
la Loi et le commandement -- que J'ai écrites pour leur instruction
Ex 24, 12
I. « Je suis le Seigneur, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. Tu n’auras point d'autres dieux devant ma face » (Ex. 20, 2-3) « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces » (Dt 5, 6)
«… car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Lc 4, 8)
II. « Tu ne te feras point d'image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre »
(Ex. 20, 4)
« Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité »(Jn 4, 24)
Un seul Dieu tu adoreras
Et aimeras parfaitement
III. « Tu ne prendras point le nom de yhwh ton Dieu en vain » (Ex. 20, 7)
« Mais moi je vous dis: Ne jurez point du tout, ni par le ciel, car c’est le trône de Dieu; Ni par la terre, car c’est le marchepied de ses pieds […] Mais que votre parole soit: Oui, oui, Non, non; ce qu’on dit de plus, vient du Malin » (Mt 5, 34-35. 37)
Son saint Nom tu respecteras,
Fuyant blasphème et faux serment
IV. « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier » (Ex. 20, 8)
« Puis il leur dit: Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Mc 2, 27-28)
Le jour du Seigneur garderas,
En servant Dieu dévotement
V. « Honore ton père et ta mère » (Ex. 20, 12)
« Car Dieu a donné ce commandement: Honore ton père et ta mère; et: Que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort » (Mt 15, 4)
Tes père et mère honoreras,
Tes supérieurs pareillement
VI. « Tu ne tueras point » (Ex. 20, 13)
« Mais moi je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent; Afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5, 44-45)
Meurtre et scandale éviteras,
Haine et colère mêmement
VII. « Tu ne commettras point l’adultère » (Ex. 20, 14)
« Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Mt 5, 28)
La pureté observeras
En tes actes, soigneusement
VIII. « Tu ne déroberas point » (Ex. 20, 15)
« Car du dedans, c'est-à-dire, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées […] les larcins […] Tous ces vices sortent du dedans et souillent l’homme » (Mc 7, 21-23)
Le bien d’autrui tu ne prendras
Ni retiendras injustement
IX. « Tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain » (Ex. 20, 16)
« L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur » (Lc 6, 45)
« Car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné » (Mt 12, 37)
La médisance banniras
Et le mensonge également
X. « Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, rien de ce qui est à ton prochain»
(Ex. 20, 17)
« Gardez-vous avec soin de l’avarice; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens » (Lc 12, 15)
En pensées, désirs, veilleras
A rester pur entièrement
Bien d’autrui ne convoiteras,
Pour l’avoir malhonnêtement
Cardinal P. Gasparri dans son
Catechismus Catholicus
(Vatican, 1933 p. 23)
NB. J'ai repris ici la structure telle qu'elle est dans le livre de L'Exode (et en partie en Dt.) & telle qu'elle a été gardée par les églises protestantes. Je l'ai fait pour ensuite mettre l'accent sur le culte des idoles dans l'examen de conscience, sujet qui me paraît important... le Seigneur y insiste d'ailleurs, quand Il repasse la vie de Gloria Polo au Feu de son Amour...
L'Eglise catholique, suivant St Augustin, a lié les deux premiers commandements, a fait du 3ème le 2ème, et a dédoublé le 10ème, entre autres pour évoquer la Sainte Trinité (les 3 premiers commandements concernent Dieu).
clique ici pour aller sur le site du Vatican et approfondir la théologie des 10 commandements.
Art. 2082 Catéchisme de l’Eglise Catholique (CEC) :
Ce que Dieu commande, Il le rend possible par sa grâce
2061 Les commandements reçoivent leur pleine signification à l’intérieur de l’Alliance. Selon l’Écriture, l’agir moral de l’homme prend tout son sens dans et par l’Alliance. La première des " dix paroles " rappelle l’amour premier de Dieu pour son peuple :
Comme il y avait eu, en châtiment du péché, passage du paradis de la liberté à la servitude de ce monde, pour cette raison, la première phrase du Décalogue, première parole des commandements de Dieu, porte sur la liberté " Moi, je suis le Seigneur, ton Dieu, qui t’ai fait sortir de la terre d’Egypte, de la maison de servitude " (Ex 20, 2 ; Dt 5, 6) (Origène, hom. in Ex. 8, 1).
2062 Les commandements proprement dits viennent en second lieu ; ils disent les implications de l’appartenance à Dieu instituée par l’Alliance. L’existence morale est réponse à l’initiative aimante du Seigneur. Elle est reconnaissance, hommage à Dieu et culte d’action de grâce. Elle est coopération au dessein que Dieu poursuit dans l’histoire.
2063 L’alliance et le dialogue entre Dieu et l’homme sont encore attestés du fait que toutes les obligations sont énoncées à la première personne (" Je suis le Seigneur ... ") et adressées à un autre sujet (" tu ... "). Dans tous les commandements de Dieu, c’est un pronom personnel singulier qui désigne le destinataire. En même temps qu’à tout le peuple, Dieu fait connaître sa volonté à chacun en particulier...
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait :
« Ne pensez pas que je suis venu abolir la
Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre ne disparaissent, pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui
rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux. Mais celui qui les observera et les
enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des cieux. »
Mt 5, 17-19
"Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi?"
Jésus lui dit:
"Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit: voilà le plus grand et le premier commandement. Le second lui est
semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. A ces deux commandements se rattachent toute la Loi ainsi que les Prophètes."
EXAMEN DE CONSCIENCE A LA LUMIERE DES DIX COMMANDEMENTS
I. Je suis le Seigneur ton Dieu… Tu m’aimeras de tout ton cœur…
Le Seigneur a-t-il été le premier servi dans mes journées? Lui ai-je toujours fait une confiance totale? Ai-je consacré un temps suffisant chaque jour à Le prier, à lire sa Parole? Ai-je avant tout cherché à faire sa Volonté?
Ai-je eu honte de Lui, de me montrer chrétien? Ou au contraire ai-je voulu montrer que j'étais un bon chrétien, alors que mon coeur n'était pas tout donné au Seigneur?
Ai-je eu recours à Lui comme à un distributeur automatique, surtout en cas de nécessité, pour L'oublier ensuite, aussitôt la grâce reçue?
Ai-je cherché à L’aimer de tout mon cœur, de toute mon âme et de tout mon esprit (Mt22, 36)? : Ai-je cherché à mieux connaître le Seigneur et à approfondir ma Foi en étudiant les enseignements de l’Eglise et en privilégiant des lectures spirituelles?
L’ai-je servi dans ma vie de famille, professionnelle, sociale? Dans la vie communautaire de l’Eglise?
Ai-je eu des conduites superstitieuses, recourant à la voyance, divination, magie, même dite « blanche » etc ? Ai-je encouragé d’autres personnes à le faire ?
2. Tu ne fabriqueras pas d'idoles…
Le Seigneur est-Il à la première place dans ma vie ou ai-je des idoles qui ne disent pas leur nom? : Mon corps, mon image, l’argent, la bourse, le sexe, le pouvoir, la carrière, les « people », internet, la télévision, la radio, l’information, les jeux vidéo etc.
Le Seigneur est-il à la première place dans ma prière, ou par exemple le culte des saints, au lieu de me tourner vers Lui, me fait-il parfois oublier Le Seigneur ? Quelle est la relation que j’entretiens avec les images ? Sont-elles un juste soutien à mon élan du cœur dans la prière, le rappel de réalités invisibles, ou l’objet d’une certaine superstition ? Suis-je plus attaché à multiplier des dévotions qu'à prier avec le coeur, en entrant dans leur esprit?
3. Tu ne prononceras pas mon Nom en vain…
Ai-je prononcé le nom du Seigneur à la légère, pour servir mes intérêts, dissimuler le mal ou tromper? Ai-je blasphémé, injurié Dieu? Ai-je juré par son Nom et faussement?
Ai-je dit "Seigneur, Seigneur", pour ensuite faire le contraire de ce qu'Il me demandait?
4. Souviens-toi du Jour du Repos pour le sanctifier…
Ai-je manqué ou fait manquer à d’autres la messe du dimanche? Ai-je été paresseux ou égoïste, préférant dormir tard le matin ou m'adonner à mes loisirs?
Ai-je évité le travail non indispensable le dimanche? Ai-je consacré davantage de temps au Seigneur ce jour-là et les jours de Fête prescrite?
Ma pratique religieuse est-elle sincère ? Ou sert-elle surtout à préserver les apparences? Ou est-elle surtout due à l’habitude?
Ai-je observé le Carême? Me suis-je confessé et ai-je communié au moins au temps de Pâques? Ai-je marqué le vendredi par une privation ou un effort particulier, en reconnaissance de la Passion du Christ et de son Amour pour moi?
5. Tu honoreras ton père et ta mère…
Ai-je obéi à mes parents et les ai-je respectés? Ai-je récriminé contre eux ? Leur ai-je été reconnaissant ? Les ai-je aidés, notamment dans leur vieillesse? Ai-je participé aux tâches et aux charges familiales? Ai-je contribué à la bonne humeur et à l’entente en famille? Ai-je respecté l’autorité de mes supérieurs légitimes?
6. Tu ne tueras pas…
par rapport à Dieu : Ai-je ouvertement mis en doute son existence et son Amour, semant ainsi le doute dans l’esprit d’autres personnes? Lui ai-je reproché les conséquences d’erreurs que j’ai moi-même commises ?
par rapport à mon prochain : Ai-je provoqué ou risqué de provoquer la mort de mon prochain par mon imprudence, ma lâcheté ou mon indifférence? Ai-je participé à la mort d’un enfant en encourageant ou en pratiquant l’avortement? Ai-je suivi les prescriptions de l’Eglise en matière de contraception et de transmission de la vie?
Ai-je souhaité du mal à mon prochain? Lui ai-je fait du mal par mes paroles, par mes actes ou mes exemples ? Ai-je calomnié quelqu’un – le « tuant » ainsi dans sa réputation?
Ai-je profité de ma position pour opprimer quelqu’un? Ai-je cherché le bien de tous dans l’exercice de mes fonctions familiales, professionnelles, sociales, ecclésiales?
par rapport à moi-même : qu’est-ce qui me fait du mal et abîme le Temple du Seigneur que je suis? : tabac, excès de boisson et de nourriture, drogues, mauvaises habitudes etc ? Me suis-je reposé et soigné quand et comme il le fallait? Ai-je fait de l’exercice physique?
7. Tu ne commettras pas l’adultère…
Ai-je provoqué ou accepté en moi des pensées ou des désirs impurs? Suis-je passé à l’acte ? : Ai-je lu, écouté ou regardé avec complaisance des livres licencieux, des émissions de radio, de télévision ou d’internet malsaines?
Ai-je évité les tenues indécentes, qui sont des occasions de péché pour moi-même et pour les autres ?
Ai-je évité les mauvaises fréquentations ou toute autre occasion de pécher ?
Ai-je recherché, ou cédé seul ou avec d’autres, à des plaisirs égoïstes?
Si je suis marié, ai-je été fidèle aux promesses du mariage? Ai-je respecté la dignité de mon conjoint ? Si je ne suis pas marié, est-ce que je vis en concubinage ?
8. Tu ne voleras pas…
Ai-je volé, détérioré ou négligé le bien des autres? Ai-je pris soin des biens de la collectivité? Ai-je payé mes dettes? Ai-je versé ce que je devais à l’Eglise, à l’État ou à d’autres institutions?
Me suis-je enrichi injustement? Ai-je abusé des prestations sociales?
Ai-je travaillé avec conscience professionnelle, sans voler ni temps ni argent à ma société?
Ai-je été attentif aux besoins des autres? Leur ai-je rendu visite ou leur ai-je fait signe? Ai-je partagé les dons que j’ai reçus?
9. Tu ne porteras pas de faux témoignage…
Ai-je nui à quelqu’un par des paroles inutiles ou malveillantes? Ai-je menti et trompé les autres? Avec quelles conséquences? Me suis-je plaint injustement ou mis en valeur aux dépens de quelqu’un d’autre?
10. Tu ne convoiteras pas…
Ai-je entretenu de la jalousie ou de l’envie envers quelqu’un? Cela m’a-t-il poussé à agir contre lui, son bien-être, sa réputation ou ses intérêts ?
Où en suis-je par rapport aux sept péchés capitaux? :
L’orgueil : attribution à ses propres mérites de qualités qui devraient être considérées comme des dons de Dieu…
L’avarice : accumulation des richesses recherchées pour elles-mêmes...
L’envie : la tristesse ressentie face à la possession par autrui d'un bien, et la volonté de se l'approprier…
La colère : émotion entraînant souvent des actes ou des paroles regrettables…
L’impureté ou luxure : plaisir sexuel recherché pour lui-même, contraire à l’amour qui est partage et don…
La gourmandise ou plutôt la gloutonnerie : cette dernière impliquant davantage l'idée de démesure et d'esclavage que le mot gourmandise tel qu’il est compris habituellement…
La paresse, anciennement « acédie ». Selon le catéchisme de l’Eglise catholique : « une forme de dépression due au relâchement de l'ascèse ». Il s'agit d’un mal de l'âme qui s'exprime par l'ennui, l’apathie, un manque de volonté, de maîtrise de soi et qui finit par détourner de toute pratique religieuse, donc également de Dieu…
Je veux courir me jeter dans les bras de la Miséricorde
et recevoir le sacrement de la Réconciliation!
Le 17 août 2002 au Sanctuaire de la Miséricorde Divine à Cracovie--Lagiewniki (Pologne), le Pape JEAN PAUL II
confie solennellement le destin du monde à la Miséricorde Divine.
Extraits de l’homélie du Pape prononcée pendant la Sainte Messe à Cracovie-Lagiewniki:
O inconcevable et insondable Miséricorde de Dieu,
Qui peut t’adorer et t’exalter dignement?
O attribut suprême de Dieu tout-puissant
Tu es la douce espérance des pécheurs (Petit Journal, 951 - édit. it. 2001, p. 341).
“Très chers frères et
soeurs!
Je répète aujourd’hui ces paroles simples et sincères de sainte Faustine,
pour adorer avec elle et avec vous tous les mystères inconcevables et insondables de la miséricorde de Dieu. Comme elle, nous voulons proclamer qu’il n’existe pas pour l’homme d’autre source
d’espérance en dehors
de la miséricorde de Dieu. Nous désirons répéter avec foi: Jésus, j’ai confiance en Toi.
Nous avons particulièrement besoin de cette annonce, qui exprime la confiance dans l’amour
tout-puissant de Dieu, à notre époque, où l’homme éprouve des sentiments d’égarement face aux multiples manifestations du mal. Il faut que l’invocation de la miséricorde de Dieu jaillisse du plus
profond des cœurs remplis de souffrance, d’appréhension et d’incertitude, mais dans le même
temps à la recherche d’une source infaillible d’espérance. (...)
C’est pourquoi, aujourd’hui, dans ce
sanctuaire,
je veux confier solennellement le destin du monde à la Divine Miséricorde. Je
le fais avec le désir que le message de l’Amour miséricordieux de Dieu, proclamé à travers soeur Faustine, atteigne tous les habitants de la terre et remplisse leur coeur d’espérance
(...)"
ACTE DE CONSÉCRATION
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Dieu, Père miséricordieux, (Le Pape Jean Paul II) |